Nous sommes issus d’un père et d’une mère qui ont leur propre histoire : joies et blessures. Il existe un lien entre le vécu de nos parents et notre vécu et ce lien peut parfois peser dans notre quotidien.
La science valide cette transmission d’épreuves de génération en génération, grâce notamment à l’épigénétique. Nous savons à présent qu’un traumatisme vécu par une personne peut être transmis à sa descendance à la suite de la modification de ses gènes via une mémoire parentale.
Lorsqu’un événement difficile, douloureux, voire traumatique (nos blessures, nos épreuves) touche une famille, il est semblable à un tsunami, cette grande vague destructrice. Et, cette grande vague est toujours suivie par de petites vagues que nous appelons des répliques.
La difficulté d’une mémoire familiale est d’en comprendre les cycles, ce sentiment de « déjà-vu » pour vivre plus libre.
Si nous avons appris à étouffer ces questionnements alors nous pouvons nous retrouver coincés dans une « roue de hamster » qui tourne sur elle-même croyant exercer notre liberté pour mener notre vie. Mais la réalité est que nous sommes pris dans des automatismes, des croyances, des systèmes de pensées qui ne sont pas remis en question car nous les avons encodé comme quelque chose faisant partie de notre nature.
Il y a ce que nous aimerions vivre et ce que nous vivons vraiment et entre ces deux envies une tension peut s’installer.
En libérant nos mémoires familiales, nous ouvrons un chemin qui nous ressemble puisque nous avons la possibilité de choisir.